XENOPHOBIE, L'ENIEME PROGRAMME DE SARKOZY...

Récupérer les électeurs fascistes est l'obsession du moment. Aucun moyen n'est mauvais. Flatter les thèses extrémistes n'est plus un tabou, cracher sur les idéaux républicains est une vertu que se dispute tout bon Sarkozyste! Rien n'est omis, la forme soigneusement soignée, le fond scrupuleusement calqué, mot par mot on reproduit des pans entiers des discours, jadis Pétainistes, aujourd'hui Mariniste (on n'est même plus regardant aux fautes d'aurthographes).

Evidemment, la nature machiavélique des uns, de peur de perdre le pouvoir, fait fi de tout politiquement correct: Stigmatisations, dénigrements, mensonges, complots, et jusqu'au meurtre... toutes les sournoiseries sont à l'oeuvre. La mécanique de la haine est régulièrement huilée, entretenue... Contre les non-souchistes (étrangers), les qualificatifs les plus perfides fusent comme des bourasques venimeuses, jettant sur les immigrés l'opprobre de la culpabilité. La tonalité est donnée. Désormais, si la France va mal ce n'est pas parce qu'elle est mal gérée, mais parce qu'il y a trop d'étrangers. On peut même pousser l'indécence à l'extrême en allégant que si sécheresse y a, la faute incombe à ces même étrangers; on peut s'attendre de tout du fanatique de l'Elysée.

On a imaginé, un temps, que nous avons atteint les limites de l'impertinence avec Jean-marie Le Pen, on commençait même à trouver son animosité sympathique! Mais quand un candidat dit "Républicain" imite, avec une rage animalière effrayante, les mimiques racistes et insoutenables du parti Frontiste, l'étiquettage phobique du président sortant n'est pas une insulte mais le constat séant.

Monsieur Le Président Sortant, avec une naïveté pleine de charme je m'adresse à vous, moi, le Musulman d'apparence-comme vous dites-, pour dire l'estime que je porte à mon pays la France mais aussi mon attachement profond et indéfectible aux montagnes de la Kabylie, car ce n'est pas incompatible. Votre stratégie est contaminé par une  maladie mortelle qui risque de légitimer le schisme déjà béant entre les Français.  On récuppère dans l'union. Mais quand la division est érigée en doctrine, la ruine et le malheur seront la moisson indisirable et néfaste auquelle est allergique la démocratie. Vos manoeuvres sont inqualifiables et la drague des voix extrêmes est un tantinet lourdingue.

Pour chasser toute retro-haine de ma part, j'ai à l'esprit une citation d'un philosophe de la non violence et de la tolérance:

"Ayez de la haine pour le péché et de l'amour pour le pécheur."Gandhi